À savoir – Cambodge (Kâmpŭchéa)
Carte d’identité
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➧ Devise : « Nation, Religion, Roi »
➧ Capitale : Phnom Penh
➧ Gouvernement : Monarchie constitutionnelle
➧ Religion majoritaire : Bouddhisme (religion d’État)
➧ Langue(s) officielle(s) : le khmer
➧ Monnaie(s) : le Riel (KHR) et le dollar (USD)
1€ = 4734 KHR ; 1 KHR = 0,00021€
➧ Salaire moyen : 185€ par mois
➧ Fête nationale : 9 novembre (indépendance de 1953)
➧ Indicatif téléphonique : +855
➧ Événement populaire : Nouvel an Khmer (Bon Chaul Chnam) du 13 au 16 avril
Vocabulaire de survie
Non = At té
Bonjour = Sou sdey
SVP = Som toh
Merci = Orkurn
➤ Prix moyen d’un chambre double avec clim : 14.2 USD (12,9€)
➤ Prix moyen d’un repas : 2.4 USD chacun (2,1€)
➤ Prix moyen d’un bus entre les sites touristiques : 8 USD par personne (7,3€)
➤ Argent | ➤ Climat | ➤ Communication |
➤ Gastronomie | ➤ Hôtels | ➤ Scooter |
➤ Transport | ➤ Visa |
Au Cambodge, on utilise 2 monnaie : le Dollar américain et le Riel. Si on peut tout payer en dollars (USD), certains paiements ne peuvent pas se faire avec des riels qui sont surtout réservés pour vous rendre la monnaie dans les restaurants ou les hôtels par exemple.
Concrètement, vous payez en dollars et on vous rend la monnaie en riels. Oui, ça parait bizarre et c’est une vraie gymnastique intellectuelle difficile à mettre en place dès le premier jour !
En s’éloignant des zones touristiques, on remarque que le Riel est plus utilisé et les dollars acceptés pour de petits montants uniquement.
Pour vous faciliter le calcul, dites-vous que 1$ = 4000 riels.
Concernant les retraits d’argent, dirigez-vous vers les banques plutôt que les ATMs. Et, on ne le dira jamais assez, attention aux arnaques !
Dernière chose, le Cambodge fait partie des pays où il est impossible de virer de l’argent vers un compte de la French Bank. Soyez avertis si vous utilisez ce type de carte.
Il fait chaud toute l’année au Cambodge mais on retrouve deux saisons bien distinctes :
– la saison sèche : de novembre à avril,
– la saison des pluies : de mai à octobre.
À cheval sur janvier-février, il faisait chaud mais la chaleur n’était pas insupportable.
Dans les zones touristiques, tout le monde parle anglais et certains Cambodgiens pratiquent aussi le français ! Il est cependant un peu plus délicat de communiquer avec les locaux dans les campagnes qui d’ailleurs vous ignorent plutôt que d’essayer d’interagir avec vous.
C’est évidemment une condition non négligeable d’un séjour réussi. Si on a bien mangé durant nos 16 jours au Cambodge, on déplore le manque de spécialités propres au pays. Hormis les curries khmers d’une qualité rare et le amok que nous avons mangé une fois en version végane à Kampot, les plats à la carte viennent principalement du Vietnam ou de Thaïlande. Idem pour les mets de street food dans les marchés de nuit : on retrouve un assortiment de tout ce qu’on peut trouver en Asie du Sud-Est (quand il y a de quoi manger).
Par contre, nous avons été surpris dans l’ensemble par les tarifs des boissons. C’est la première fois où nous nous sommes autorisés à commander une bière pression (0.5$) ou un jus de fruit avec nos plats sans pour autant faire grimper notre budget nourriture. Au retour de ses sorties de course à pied, Cosy se régalait avec des jus de canne à sucre à 0.25$ !
Ah oui, le Cambodge est un des rares pays où l’on retrouve du vrai pain français !
Pour plus d’informations sur la cuisine khmère et les restaurants au Cambodge, c’est par ici.
Quel casse-tête pour trouver des chambres d’hôtel seulement convenables ! Les prix sont similaires au Laos ou au Vietnam mais la propreté n’était pas au rendez-vous et à chaque nouvel établissement, nous avions quelque chose de défectueux (une prise, une serrure, …). Nous avons aussi été assez souvent déçus par l’accueil qui nous était reservé.
Contrairement à la Thaïlande où l’on peut trouver des guesthouses avec eau, thé et café en libre-service, où l’on peut parfois emprunter des vélos gratuitement ou utiliser la machine à laver sans supplément, il n’y a rien de tout cela au Cambodge. Les hôtels font payer le moindre petit service.
Heureusement, nous avons été agréablement surpris par la qualité de la literie. Vous trouverez nos hôtels testés ici.
On nous avait prévenus avant : attention à l’achat ou à la location longue durée d’un scooter au Cambodge ! Les deux-roues ont parfois l’air en meilleur état qu’ils ne le sont réellement. En clair, l’apparence extérieure est souvent plus soignée que la mécanique. Privilégiez ainsi les loueurs ayant déjà des avis sur Google et, encore une fois, attention au arnaques !
C’est bien simple, le moyen de transport numéro 1 au Cambodge, c’est le tuk-tuk ! Ils sont partout, encore plus qu’au Vietnam. Nous les avons trouvés aussi plus insistants que leurs voisins. Prenez garde, le premier prix donné par le chauffeur sera proche du double du prix réel de la course. Pour ne pas vous faire avoir, installez PassApp sur votre smartphone. Si vous avez besoin d’un taxi, téléchargez l’application GlobeSo qui fonctionne un peu comme Grab.
Pour relier les différents lieux touristiques, les bus et les trains sont assez chers mais le réseau de minivans est plutôt bien rodé. Il existe plusieurs companies qui ont plus ou moins de succès. Les deux que nous avons testées sont Cambodia Post VIP Van et Sorya, en réservant nos sièges à l’avance sur BookMeBus afin d’être certains d’éviter les arnaques. Nos trajets se sont tous globalement bien déroulés avec peu de retard à l’arrivée.
L’unique couac que nous avons vécu est lors de notre départ de Kratie où nous sommes allés directement au terminal de minivans pour acheter nos billets pour Stung Treng. Promis à 13h par le chauffeur, le départ ne s’est fait qu’à 14h30 sans aucune raison. Enfin nous la connaissons, c’était tout simplement pour que nous payions et choisissions CE minivan là…
Attention pour les sensibles de la route : la conduite des chauffeurs laisse à désirer et les routes cambodgiennes sont très accidentées.
Enfin, nous avons tenté une fois le stop au Cambodge. C’était à Stung Treng pour rejoindre la frontière avec le Laos et, le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’a pas été un franc succès.
→ Exemption de visa (pour les Français) : aucune
→ Visa à l’arrivée : oui (30$ pour une durée de 30 jours)